En route ! Sur les traces de la locomotive à vapeur, à la rencontre de Micheline, TER (Toujours En Retard, mais Toujours En Rythme), TGV, à bord des trains italiens bondés et bruyants, ou encore du train de nuit.
Entre le coup de sifflet, le bruit de la vapeur, des freins, des rails ou du vent, le train est riche en sonorités, parties prenantes de la création musicale de la pièce. Il y a matière à faire se dandiner les théières, représentant différents trains et différentes époques.
Se déplacer en train, être en mouvement, comme dans la danse ! Jouer avec l’espace, les vitesses, les arrêts, les lignes droites, les courbes…. Marcher dans une gare, contourner les bagages, voire se rentrer dedans, courir pour sa correspondance, flâner, chercher son quai….
La gare, lieu de départ et d’évasion. Le train, allégorie du voyage de l’enfance vers l’âge adulte. Une épopée ferroviaire, chantée, racontée et dansée par des théières et autres ustensiles fumants !
De l’enfant de maternelle au bébé en passant par l’adulte qui l’accompagne, “Cheminotes” offre différentes lectures au spectateur, en fonction de son âge et de ses préoccupations. Un spectacle audacieux, qui manie délicieusement le verbe pour des enfants gourmands de sons, et questionne le niveau d’adresse verbale dès le plus jeune âge.
La poésie du voyage en train saisit par le corps, nourrit l’imaginaire et fait taire la raison. Parce que Monet peignit La Gare Saint-Lazare avec des yeux d’enfant, le très jeune public demeure toujours le premier wagon accroché à la locomotive de la création.
Chorégraphie pour théières et autres ustensiles fumants. Avec : La Machine à Vapeur, Micheline, TGV, TER, Les trains italiens
Création et interprétation : Mélanie Martel et Magali Benvenuti
Inspirée des textes d’Annie Martel et Liliane Bonnet
Création lumières : Sophie Martel
Regards extérieurs : Béatrice Maillet et Christophe Roche
Crédit photo : Suzie Hénocque